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Parkinson, cette prison...

  • parkinsonseloncaro
  • 19 janv.
  • 1 min de lecture

Dernière mise à jour : 13 août

J’aimerais être un oiseau

Pouvoir m’envoler comme bon me semble…

Pas forcément le plus beaux des oiseaux,

Mais le plus aérien, ça c’est sûr !

 

Un oiseau plein de légèreté,

De magnifiques ailes gracieuses,

Un plumage reconnaissable entre tous,

Ce rêve, c’est un pied de nez à Parkinson !

 

Le rapport ? La légèreté d’un être aérien

Face à la lenteur d’un corps bloqué.

La grâce d’une espèce qui virevolte

Face à la lourdeur de mon corps


Car je suis prisonnière de ce corps…

S’il décide de bouger en tous sens,

Ma volonté est insuffisante à le calmer.

En effet, je n’ai qu’un contrôle tout relatif

Il ne s’agit que d’une enveloppe charnelle,

Si encore, il existait des pièces de rechange…

Mais non… Nous l’avons dès la naissance,

C’est notre rôle d’en prendre soin au mieux…

 

Mais comment en prendre en soin et le chérir,

Quand la motivation est bien cachée,

Que chaque mouvement est compliqué,

Et que cette maladie se rappelle à moi !

 

Aujourd’hui, j’ai envie de tout envoyer promener

De repartir dans un corps tout neuf,

Avec l’expérience d’une jeune cinquantenaire,

Mon ouverture d’esprit et ma bienveillance.

 

Je sais ce rêve complètement insensé !

Et quelque part, cette maladie m’a forgé

Une empathie, une écoute, un tempérament

Qui font que j’accepte cette enveloppe corporelle…

 

Mais…

J’aurais aimé profiter pleinement de la vie

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